Il aime la taïga, la Norvège, le Pacifique ou encore la Sibérie. Ces jours, il est de passage chez nous, remontant vers son site de nidification. Il peut se déplacer en nuées de centaines de milliers d'individus. Cet après-midi, le pinson du Nord qui s'est longuement arrêté sur mon prunier était en solo avec sa chérie. Sa tête d'un noir profond et son plastron orange m'ont impressionnée. J'aurais aimé l'accompagner pour un bout de route, défier les courants et tenir le cap vers cette destination nordique qui me paraît si lointaine pour ses 25 gammes. Mais je dois rester auprès de mes deux oisillons, qui ont besoin de leur mère poule en cette période si particulière dont ils se souviendront toute leur vie.
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